Le mouvement Colibris

Le mouvement Colibris, créé en 2007 autour de l’agroécologiste Pierre Rabhi, veut favoriser la transition écologique et humaniste partout en France. Une centaine de Groupes Locaux Colibris agissent au quotidien sur les territoires pour mettre les citoyens au centre du changement démocratique. Pour les accompagner, le mouvement Colibris a créé l’Agora des colibris début 2018, un laboratoire d’idées participatif qui a pour but de partager les savoirs entre citoyens et experts d’un domaine, et d’élaborer des contributions collectives et des actions possibles pour alimenter des pratiques novatrices.

Le projet

À partir de janvier 2020, l’Agora des colibris prévoit d’aborder le thème des nouvelles formes d’installation en zones rurales. Alors que des centaines d’expérimentations en matière d’activités professionnelles, d’habitats et de modes de vie, revivifient des territoires socialement en friche, le Mouvement Colibris souhaite explorer lors de 4 rencontres nationales, de février à octobre 2020, cette nouvelle ruralité qui s’articule autour de modes de vie et d’activités innovants et durables, avec la conviction qu’elle peut nourrir et inspirer toute la société et accélérer la transition écologique et humaniste.

Crédit photo vignette : Geoff Boulay

Le projet est national. Il comprendra 4 rencontres en présentiel. La première rencontre aura lieu les 7 et 8 février à Arles, la deuxième les 20 et 21 mars à Chizé, près de Niort, la troisième les 19 et 20 juin à  Sainte-Croix, dans la Drôme, et la quatrième et dernière rencontre à Jambville, dans les Yvelines, les 1er et 2 octobre 2020.

Aujourd’hui, 45% des agriculteurs français ont plus de 50 ans. La crise financière décourage nombre d’enfants d’agriculteurs de reprendre la ferme familiale. Et le grignotage des terres agricoles, conjugué à la spéculation du foncier, rend très difficile l’accès à l’agriculture pour les « hors cadre familiaux ». En parallèle, après plus d’un siècle d’exode, le solde migratoire des communes rurales devient positif depuis les années 1970. De nombreux territoires deviennent des laboratoires de recherche de vie alternative, sous la forme de zones à défendre, d’habitats groupés, d’éco-hameaux ou encore de tiers-lieux d’activité tournés vers l’écologie et l’inclusion sociale. Parmi ceux qui s’installent en zones rurales, certains pratiquent aussi la pluriactivité : agriculture, transformation, construction d’éco-habitats, artisanat, foresterie, accueil à la ferme, activités culturelles, de formation, engagement politique ou associatif… L’espace rural n’est donc plus synonyme de zones purement agricoles. Ces nouveaux modes d’installations peuvent inspirer de nombreuses populations au-delà des acteurs et du territoire concernés, et essaimer demain.

• Donner de la visibilité aux initiatives en matière d'installation et d'activités écologiques et solidaires en zones rurales - agricoles, mais pas seulement.
• Relier les réseaux déjà à l’œuvre dans ces domaines et territoires, partager les savoirs faire, favoriser les convergences pour faire du commun en matière de transition.
• Faire émerger des initiatives communes afin de construire une nouvelle ruralité et changer d'échelle.

• Organisation de 4 rencontres nationales
• Réalisation de webinaires 
• Mise en place d’un parcours de formation

 Deux projets communs devraient apporter de la visibilité à cette Agora au-delà des 8 mois d’exercice :

• un « Manifeste d’une ruralité écologique et solidaire », co-construit par les partenaires de l’Agora, avec l’apport de journalistes du magazine en ligne de Colibris, proposé à l’un de ses éditeurs partenaires.
• une série d’expérimentations sur de nouvelles formes d’installation en matière agricole, d’habitats collectifs et de coopération dans le travail, à différentes échelles en zones rurales : groupement de citoyens au sein d’habitats collectifs, de tiers-lieux, éco-quartiers ruraux, zone atelier du CNRS Plaine et Val de Sèvre au sud de Niort, parcs naturels régionaux... 

Partenaires financiers :

• Fondation Léa Nature

Partenaires techniques :

• 17 structures associatives, professionnelles et de recherche engagées sur la ruralité, dont l’agence Avise, les associations Sol, Terre et Humanisme, InPACT Nouvelle-Aquitaine, Reneta, Villages Vivants, le réseau Relier, Neo-Agri…
• le réseau d’élus BRUDED, qui regroupe 160 collectivités de Bretagne et Loire-Atlantique

La fondation Terra Symbiosis soutient le projet à hauteur de 5 000 € pour l'année 2020, pour l’organisation des rencontres nationales sur les nouvelles formes d’installation en zones rurales.

Pour soutenir l'action de la fondation Terra Symbiosis, vous pouvez faire un don par courrier et par chèque :

1. Télécharger le formulaire de don.

2. Renvoyer le formulaire accompagné de votre règlement (chèque) par courrier à :

FONDATION TERRA SYMBIOSIS
4 rue Wencker
67000 Strasbourg